Méthode, Ran 7

Règles du Ran7


Règles d’unicité

La règle de l’homothétie : Tout individu (monotype) est homothétique par rapport à l’unité (feuille) dont il est issu.

Découpage homothétique d’une feuille par pliages puis déchirements.

La règle du bloc visible : L’entièreté de la pièce doit être vue comme un bloc de la position primaire d’observation. La masse des individus présentés doit être vue comme une seule chose (Une et indivisible).

Ran 7.3 – vue de la « Position Primaire d’observation » soit le point de vue de référence. Aucun vide n’apparaît. La pièce se montre « unie ».


Règles de franges : Ne peuvent être visibles que le bords frangés des individus. Partout.

Ran7.4 – En haut ou sur les côtés aucun bord en vue n’a la « coupe nette » seules les déchirures se montrent.


Les règles économes :


Économie de rangs : L’organisation du bassin d’accueil se fait en optimisant l’espacement des lignes de façon à occuper la plus grande surface possible sans vide visible et avec le minimum d’individus utilisées. La mise en place se fait de la position primaire d’observation. Plus il y a d’espaces vides discrets plus l’occupation est efficace.

Ran 7.4 – Installation des supports sur lesquels vont reposer les monotypes. Plus on s’éloigne de la « position primaire d’observation » plus les tasseaux peuvent être éloignés sans que des espaces soient visibles.


Choix de l’inclinaison : L’inclinaison des individus influe sur le nombre de rangs. Si l’on s’éloigne de la position primaire d’observation et si l’on redresse graduellement les individus alors ils cacheront de plus en plus de surface vide du fait de la parallaxe. C’est le phénomène inverse lorsque l’on s’approche de la position primaire d’observation. Ce principe influe directement sur celui de l’économie des rangs; il répond à la règle des blocs visibles.

Ran 7.4 – Pour déterminer l’inclinaison d’un monotype (individu) son assise (ici la ficelle) et son adossement (ici le tasseau) sont espacés de façon précise.
Ran 7.3 – Les monotypes se « redressent » au fur et à mesure qu’ils s’éloignent de « la position primaire d’observation ».


Surface de tuilage : La surface de tuilage entre deux individus doit être réduite au minimum avec comme raison préalable la solidité de l’assise et la discrétion des vides visibles entre eux. Les individus groupés occupent autant d’espaces qu’ils le peuvent mais ne sauraient mettre en péril la solidité de leurs corps ainsi formé et risquer un effet domino, un trou de lumière ou d’obscurité.

Ran 7.4 – Les monotypes (individus) sont posés les uns sur les autres en cachant un minimum de surface tout en garantissant la solidité du « château de cartes ».

Nota : Il possible et envisageable que le tuilage se fasse sans contact, qu’à l’instar des rangs un espace discret soit entre deux individus. Pour conserver l’aspect lisse de l’assemblage en restant à la position primaire d’observation il faut alors imaginer un agencement dont le vide se trouve sur z, dans la profondeur tandis que la zone de tuillage prise sur x reste la même voir légèrement supérieur du fait de la parallaxe.